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Sainte Catherine de Bologne (1413-1463)
Abbesse clarisse, mystique, visionnaire et auteur spirituel.
Catherine est née à Bologne dans la famille patricienne des Vigri, proche des seigneurs de Ferrare. Dès son plus jeune âge, son père l’envoya à la cour de Ferrare comme compagne de la princesse Marguerite, pour partager ses jeux, puis son éducation raffinée. Elle progressa rapidement en littérature profane et religieuse et fut capable de lire et d’écrire en latin, et fut initiée aux beaux-arts, spécialement dans l’art de la miniature religieuse. Lorsque la princesse Marguerite épousa Roberto Malatesta, le prince de Rimini, Catherine refusa de la suivre et préféra renoncer elle-même à un mariage princier, pour consacrer sa vie à la prière et aux bonnes œuvres.
Elle alla rejoindre près de Ferrare une communauté de dames pieuses qui adhéraient à un tiers-ordre d’inspiration augustinienne. Accompagnées par des franciscains, ces dames pieuses transformèrent leur communauté en monastère de clarisses. Catherine revêtit l’habit des pauvres dames en 1432. On lui confia la formation des novices, car son application à la vie religieuse, à la contemplation, et son bon sens furent vite remarqués. Elle fut favorisée de visions, de dialogues intérieurs avec le Christ, d’extases, mais aussi elle dût subir de grandes tentations de doutes, de dégoût et d’attaques du démon. Méditant fréquemment sur la passion de Jésus, elle éprouva en son cœur et en son corps les douleurs de la passion du Christ. La nuit de Noël 1445, passant la nuit en prière, elle reçut la vision de Marie portant l’enfant Jésus qui le lui présenta pour qu’elle l’embrasse à son tour. Elle bénéficia d’autres visions, de Marie, de Joseph, et de saint François qui lui présenta ses stigmates.
Abbesse de Bologne.
Le vicaire général de l’Observance avait obtenu du Pape Callixte III, (en 1455), un bref autorisant la fondation de monastères de clarisses en diverses villes d’Italie. Le Sénat de Bologne décida une telle fondation et envoya quelques chevaliers à Ferrare pour demander l’envoi de religieuses. Catherine fut désignée comme abbesse de la nouvelle fondation. Quand elle arriva dans sa ville natale, accompagnée de quinze religieuses, elle y fut accueillie solennellement, le 22 juillet 1456, par le cardinal Bessarion, légat pontifical et par le cardinal archevêque de la ville, suivis du clergé et du Sénat et un grand concours de peuple. L’abbesse se distingua par sa vie spirituelle et par ses conseils donnés aux sœurs et à ceux qui fréquentaient le monastère. Elle fit elle-même le récit de ses grâces extatiques dans la seule œuvre qui ait été conservée : Traité des sept armes du combat spirituel. Les sources de son inspiration sont la Bible, les Pères et la spiritualité franciscaine.
Artiste peintre
On conserve aussi quelques peintures qui lui sont attribuées : dans l’église du Corpus Domini, une peinture représentant le Christ en croix, dans la Pinacothèque de Bologne : un tableau de Sainte Ursule et de ses filles, et dans un musée de Venise, un autre tableau de Sainte Ursule. À Venise également : un tableau en quatre parties représentant des martyres.
Elle passa encore sept années à Bologne et s’endormit pieusement le 9 mars 1463. Aussitôt des miracles se produisirent sur son tombeau, si bien que 18 jours seulement après ses obsèques, son corps fut retiré du tombeau et exposé à la vénération des sœurs et des fidèles. On installa son corps, sans corruption, revêtu de son habit de clarisse, sur un fauteuil, sous un baldaquin richement orné, placé dans une chapelle de l’église Corpus Domini du monastère. On l’y vénère encore aujourd’hui. Elle fut canonisée en 1712, par le Pape Clément XI. – En raison de ses talents de peintre, on la vénère comme patronne des artistes.
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