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Fr. Serge.jpgLes premiers fils de saint François sont arrivés dans la ville ducale en 1245...

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une Fraternité ouverte, insérée dans une Église locale et signe de la présence des Frères dans la région Ouest.

La chapelle attenante invite à une pause de silence et de prière.
Les Franciscains de Nantes vous souhaitent la bienvenue sur leur site.

Frère Serge Delsaut, Gardien

Vous êtes ici :   Accueil » Marianne Cope, 1838-1918
 
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Bienheureuse Marianne Cope, (1838-1918)
Religieuse franciscaine du Tiers-Ordre régulier, (Sœurs Franciscaines de Syracuse (N-Y)

Sa Vie :

Barbara Koob est née le 23 janvier 1838, à Heppenheim, en Hesse, Allemagne. Elle était l’aînée de dix enfants de Peter Koob et de Barbara Witzenbacher Koob, modestes fermiers. Une année après la naissance de Barbara, la famille a émigré aux États-Unis d’Amérique. Les Koob s’établirent à Utica, dans l’État de New-York, fréquentant la paroisse catholique de St Joseph. Leurs enfants entrèrent à l’école paroissiale. Quelque temps après la famille obtint la nationalité américaine et prit le nom de Cope.
Bien que Barbara se soit sentie appelée à la vie religieuse dès le plus jeune âge, sa vocation fut retardée pendant neuf ans en raison de ses obligations familiales, comme aînée de ses frères et sœurs. Elle dut travailler dans une usine durant huit ans pour faire vivre sa famille lorsque son père tomba malade et demeura infirme.

Chez les Sœurs de Saint François
Enfin, dans l’été de 1862, à l’âge de 24 ans, Barbara entra chez les Sœurs de saint François de Syracuse, NY. Le 19 novembre 1862, elle y reçu l’habit religieux et le nom Sœur Marianne, et l’année suivante, elle fit sa profession religieuse et fut affectée à l’enseignement, comme professeur principal, successivement dans plusieurs écoles primaires de l’État de New-York. Elle avait rejoint cette congrégation franciscaine à Syracuse, afin d’être religieuse enseignante, mais, rapidement elle dut assumer des fonctions administratives.
Dieu avait d’autres plans sur elle. Comme membre du conseil d’administration de sa communauté religieuse, dans les années 1860, elle participa à la création de deux des premiers hôpitaux dans la région de New-York. En 1870, elle commenca un nouveau ministère comme infirmière-administrateur de l’hôpital St-Joseph, à Syracuse, NY, pour une période de six ans. Pendant ce temps, elle mit ses dons d’intelligence et ses compétences pour améliorer notablement le fonctionnement de l’hôpital. Mère Marianne fut souvent critiqué pour avoir accepté de soigner les exclus, tels que les patients alcooliques, mais elle fut reconnue et aimée dans cette région de New-York, pour son dévouement, sa gentillesse, sa sagesse et son sens pratique. En 1883, Mère Marianne, devenue mère provinciale des Sœurs de Syracuse, reçut une lettre d’un prêtre catholique demandant de l’aide pour la gestion des hôpitaux et des écoles dans les îles Hawaï, et principalement pour travailler au service des lépreux. Plusieurs congrégations avaient décliné cette offre, par peur de la maladie. Cette lettre bouleversa Mère Marianne qui, comme saint François voulut aimer et servir les lépreux. Elle répondit avec enthousiasme : « J’ai faim pour ce travail et je souhaite de tout mon cœur d’être une de celles qui seront choisies… Ce sera pour elles un privilège de s’offrir en sacrifice pour le salut des âmes des pauvres îliens d’Hawaï… Je n’ai pas peur des maladies, par conséquent, ce serait mon plus grand bonheur d’être au service des lépreux, les plus abandonnés. »

La mère des lépreux
Elle et six autres sœurs de Saint-François arrivèrent à Honolulu en novembre 1883. Avec Mère Marianne en tant que superviseur, leur principale tâche consistait à gérer la Direction générale de l’Hôpital Kaka’ako sur Oahu, qui a servi de station d’accueil pour les patients atteints de la maladie de Hansen (lèpre), pour l’ensemble de l’archipel. Les sœurs se mirent rapidement au travail de nettoyage de l’hôpital et aux soins des deux cent malades. En 1885, elles firent d’importantes améliorations aux conditions de vie et au traitement des patients. En novembre de la même année, sœur Marianne fonda aussi l’Accueil Kapi’olani dans l’hôpital, pour les filles atteinte de la maladie de Hansen, à Kaka’ako et Kalawao. Elle prit aussi la décision inhabituelle d’ouvrir une maison pour les enfants en bonne santé, mais qui étaient étroitement liés aux malades souffrant de la lèpre.

Le Père Damien et Mère Marianne.
Mère Marianne a rencontré le père Damien de Veuster, un prètre missionnaire de la “congrégation du Sacré Cœur de Jésus et Marie”, l’Apôtre des lépreux, pour la première fois en janvier 1884, alors qu’il était encore en bonne santé apparente. Deux ans plus tard, en 1886, quand on eut diagnostiqué qu’il était atteint de la maladie de Hansen, Mère Marianne, elle seule, donna l’hospitalité au prêtre lépreux, devenu un paria aussi bien dans l’Église qu’auprès des chefs de gouvernement à Honolulu. En 1887, un nouveau gouvernement prit en charge Hawaï. Les fonctionnaires décidèrent de fermer l’hôpital et Oahu la station d’accueil des lépreux : Qui dès lors prendrait en charge les malades, qui seraient relégués comme des exilés sur la péninsule de Kalaupapa sur l’île de Molokai ? En 1888, Mère Marianne de nouveau répondit à l’appel au secours et a déclaré : « Nous allons joyeusement accepter ce travail… ». Elle arriva en Kalaupapa plusieurs mois avant la mort du père Damien , avec sœur Leopoldina Burns et sœur Vincentia McCormick, et fut en mesure de consoler le prêtre, en lui assurant qu’elle soignerait les malades du ‘Boys’s Home’ de Kalawao qu’il avait fondé.

L’optimisme, la sérénité, la confiance en Dieu
Les trois sœurs assurèrent l’accueil de 103 filles et le service du ‘Home for Boys’. La charge de travail était parfois écrasante. Dans les moments de désespoir, sœur Leopoldina se disait : « Combien de temps, Seigneur, pourrai-je voir seulement ceux qui sont malades et couverts de la lèpre ? ». Mère Marianne donnait l’exemple d’un optimisme sans défaut, d’une parfaite sérénité et d’une entière confiance en Dieu, pour dissiper toute peur dans son entourage et surtout pour ses sœurs la peur d’attraper la lèpre. Elle enseigna aux sœurs que leur premier devoir était de “rendre la vie aussi agréable et aussi confortable que possible pour nos frères et sœurs que Dieu a choisi de frapper avec cette terrible maladie…”. Mère Marianne n’est jamais retourné à Syracuse. Elle est morte à Hawaï, le 9 août 1918, âgée de 80 ans. Elle a été béatifiée le samedi 14 mai 2005 par le Pape Benoît XVI. Elle est fêtée le 23 janvier.

(d’après la notice biographique du Vatican, annonçant la béatification de Marianne Cope)


Date de création : 29/01/2015 @ 11:47
Catégorie : Encyclopédie - Personnes-Saintes
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