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Fr. Serge.jpgLes premiers fils de saint François sont arrivés dans la ville ducale en 1245...

Aujourd'hui, les Franciscains restent présents dans le diocèse, au cœur de la ville de Nantes, au "Couvent de Canclaux" :
une Fraternité ouverte, insérée dans une Église locale et signe de la présence des Frères dans la région Ouest.

La chapelle attenante invite à une pause de silence et de prière.
Les Franciscains de Nantes vous souhaitent la bienvenue sur leur site.

Frère Serge Delsaut, Gardien

Vous êtes ici :   Accueil » Louis IX, roi de France, 1214-1274
 
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Fils de Louis VIII et de Blanche de Castille, Louis IX est né en 1214 à Poissy où il fut baptisé. Il épousa Marguerite de Provence en 1234. Il rétablit l'ordre dans son royaume et partit pour la croisade de 1248 à 1254.

Malgré les occupations de sa charge, il menait une vie quasi-monastique, rythmée par l'office divin et de longs temps de prière, de jour comme de nuit, même au cours de ses voyages ; sa piété s'unissait à une grande austérité de vie et aux oeuvres de miséricorde. Il portait un amour particulier aux religieux, surtout aux Ordres mendiants, Frères mineurs et Frères prêcheurs qui s'étaient fait pauvres volontaires, et il nourrissait le projet d'entrer dans un de ces Ordres après la majorité de son fils héritier.

Il fut peut-être membre du Tiers-Ordre franciscain, comme semble l'indiquer la miniature de Ravel dans l'armorial de Guillaume d'Auvergne (15e) qui représente saint Louis tenant à la main une corde de tertiaire. En tout cas, il manifesta concrètement son attachement aux Frères Mineurs, en achetant à l'abbaye Saint-Germain-des-Prés le terrain où fut édifié, avec son aide, le grand couvent des Cordeliers, dans l'enceinte actuelle de l'ancienne Ecole de médecine de Paris. Il voulait toujours avoir auprès de lui, aux dires du sieur de Joinville, quelques frères mineurs ou prêcheurs, pour lui réciter l'office divin. Il comptait le frère Eudes Rigaud, maître de l'université devenu archevêque de Rouen parmi ses amis et conseillers et il lui confia plusieurs missions diplomatiques. Bonaventure de Bagnorea (Saint Bonaventure), ministre général des Franciscains prêcha plusieurs fois devant la Cour et dédia au roi son " Office de la passion du Seigneur ", et à la soeur du roi, Isabelle de France son " Traité de la vie parfaite pour les soeurs ". Il l'aida aussi à rédiger sa règle pour les Soeurs de Longchamp. Le frère Eustache d'Arras, autre maître de l'université, prêcha lui aussi devant le roi, et il fut l'envoyé du roi Louis IX au conclave de Viterbe (en 1272).

Avant de partir pour la croisade de 1248, il traversa la France en s'arrêtant dans les abbayes et dans les couvents des Mendiants pour réclamer des prières. Le chroniqueur franciscain, frère Salimbene d'Adam, nous a laissé de savoureux récits de son passage dans les couvents à Sens, à Auxerre et à Vézelay où le roi et son frère Charles d'Anjou s'agenouillèrent longtemps, à même le sol, dans la chapelle de La Cordelle (à Vézelay). Après l'échec de la croisade et la captivité du roi, libéré par le paiement d'une rançon, Louis demeura près de deux ans en Terre-Sainte, où il fréquenta les frères, spécialement le frère Guillaume de Rubrouck, qu'il envoya par la suite en expédition auprès des Mongols. A son retour de Terre-Sainte, après sa captivité, il débarqua à Hyères, où les Frères Mineurs de cette ville vinrent le saluer. Frère Hugues de Digne, célèbre prédicateur, fit même quelques remontrances au Roi, sur le train de vie de sa cour, et sur les frères "palatins" qui vivaient auprès de lui, selon le récit de Joinville. Une stèle commémore ce passage à Hyères. L'église médiévale du couvent franciscain, actuelle paroisse, est dédiée à saint Louis.

En 1270, Louis organisa une nouvelle croisade et débarqua à Carthage, accompagné de l'évêque franciscain Eudes Rigaud et de quelques autres prélats et Frères mineurs et prêcheurs. Mais la peste décima son armée ; le roi fut atteint à son tour et mourut sous les murs de Tunis cette même année 1270. Ses derniers instants ont été décrits par Joinville, comme la mort d'un saint. Le récit s'inspire du récit de la mort de saint François. Ses ossements furent rapportés à Saint-Denis. Le frère Jean de Samois qui devait devenir archevêque de Rennes fit l'homélie pour l'entrée des ossements du roi dans la nécropole royale de Saint-Denis. Aussitôt le Ministre général des Frères mineurs, Bonaventure de Bagnorea, décréta que tous les prêtres de l'Ordre célébreraient une messe chaque année à l'anniversaire de la mort du roi. Et il fit lui-même la démarche auprès du Pape, pour obtenir l'ouverture du procès de canonisation. Plusieurs Frères mineurs participèrent à ce procès, dont Guillaume de Saint-Pathus, confesseur de la reine, qui écrivit la première "vie" de saint Louis. Il fut canonisé en 1297.

Les tertiaires franciscains le vénèrent comme leur patron. A ce titre, de nombreuses églises franciscaines lui sont dédiées, ainsi que des missions franciscaines, comme par exemple la ville de San Luis Rey de Californie, ancienne mission franciscaine, ou la ville de Saint-Louis (Missouri) fondée par des français au 18e siècle, ou Saint-Louis du Sénégal, et bien d'autes...

Fr. Luc Mathieu, ofm


Date de création : 23/09/2014 @ 18:29
Catégorie : Encyclopédie - Personnes-Saints
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