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Fr. Serge.jpgLes premiers fils de saint François sont arrivés dans la ville ducale en 1245...

Aujourd'hui, les Franciscains restent présents dans le diocèse, au cœur de la ville de Nantes, au "Couvent de Canclaux" :
une Fraternité ouverte, insérée dans une Église locale et signe de la présence des Frères dans la région Ouest.

La chapelle attenante invite à une pause de silence et de prière.
Les Franciscains de Nantes vous souhaitent la bienvenue sur leur site.

Frère Serge Delsaut, Gardien

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Dimanche 1er février, à 15 h, à l'occasion de la Fête de la Vie consacrée, la Famille franciscaine invite tous les Religieux et Religieuses du diocèse à célébrer le huitième centenaire de la promulgation de la Règle de saint François d'Assise, à la cathédrale de Nantes. La célébration est présidée par Mgr Georges Soubrier.

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Parmi les concélébrants, Fr. Benoît Dubigeon, Ministre provincial des Franciscains de France-Ouest (Province du Bx-Pacifique). C'est lui qui d'abord resitue l'évènement :

L’Ordre des Frères Mineurs, appelés aussi Franciscains, fête cette année le 8ème centenaire de sa fondation par saint François d’Assise.

François d’Assise, puis 12 frères au départ, en douze ans 5.000 frères ! Aujourd'hui des frères vivent place Canclaux. Puis des Sœurs clarisses avec sainte Claire, elles vivent rue Molac. Puis de nombreux laïcs, pour servir la paix. Aujourd’hui nous sommes aussi une ONG qui siège à New York et consulté par le Conseil de Sécurité. De nombreuses fraternités et des communautés de Soeurs franciscaines dans la Région.

Nous sommes la famille religieuse la plus nombreuse du monde. Ce n’est pas pour autant le nombre qui compte, mais la qualité du cœur de ceux et celles qui adorent Dieu, réunis par des bras de l’unité et de la fraternité, et marchant au-delà des frontières établies, remplis d’un zèle missionnaire.

1209 : naissance de la famille franciscaine par l’approbation d’une règle par le pape. Les 800 bougies que nous posons sur le gâteau de nos actions de grâce sont nombreuses. En particulier le fait que se donner une règle dans l’existence est source de vie et d’inspiration pour les frères en vue de leur avenir. Ce n’est pas un simple texte du passé, mais une direction pour permettre de tenir un cap en dépit des mutations et aussi pour protéger les faibles et pour que tous tiennent compte des faiblesses des personnes.

Voici ce qu’écrit saint François dans son Testament : « Après que le Seigneur m'eut donné des frères, personne ne me montra ce que je devais faire, mais le Très-Haut lui-même me révéla que je devais vivre selon le saint Évangile. Alors je fis rédiger un texte en peu de mots bien simples, et le seigneur Pape me l'approuva. Ceux qui venaient à nous pour partager cette vie distribuaient aux pauvres tout ce qu'ils pouvaient avoir ; Nous célébrions l'office. Et nous passions très volontiers de longs moments dans les Églises. Nous étions des gens simples, et nous nous mettions à la disposition de tout le monde. Moi, je travaillais de mes mains, et je veux travailler ; et tous les frères, je veux fermement qu'ils s'emploient à un travail honnête. Pour saluer, le Seigneur m'a révélé que nous devions dire : Que le Seigneur vous donne sa paix ! »

Le 2 février, dans l’Eglise, c’est la fête des consacrés, religieux, religieuses et membres des Instituts consacrés. Ils sont donc associés à notre Jubilé et nous nous en réjouissons. Ensemble, nous formons cette grappe qui grandit d’un même cep qu’est le Christ. Un Cep que nous prions pour qu’il nous donne des vocations de frères, de sœurs et de laïcs, consacrés par toute leur existence à la prière, à la vie fraternelle et à la mission de faire connaître Celui qui rassemble aujourd’hui.


Après l'écoute de la Parole de Dieu, l'homélie de Mgr Soubrier :

0902b.jpgQuand l’Eglise fête Saint François d’Assise, que demande-t-elle au Seigneur ? Elle lui demande d’emprunter les mêmes chemins que François,

- dans une vie toute à l’image du Christ,

- une vie transfigurée par la Croix,

- imitant la charité, la générosité de son cœur d’apôtre.

Une vie toute à l’image du Christ

Dans son très beau libre sur Saint François (« Le Très-Bas »), Christian Bobin a écrit : « Si l’on veut connaître un homme, il faut chercher celui vers lequel sa vie est secrètement tournée, celui à qui, de préférence à tout autre, il parle, même quand apparemment il s’adresse à nous ».

Toute la vie de François d’Assise nous parle en parlant du Christ. Il avait adopté la vie itinérante du disciple envoyé par le Seigneur, en fidélité au passage d’Evangile que nous venons d’entendre : « Il les envoya proclamer le Règne de Dieu et faire des guérisons… Ils partirent et allèrent de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons ».

L’idée n’avait pas effleuré François de fonder un nouvel ordre religieux. Très vite cependant, il a accueilli les compagnons que le Seigneur lui donnait. Ce qui a commandé le style de vie de la nouvelle communauté, c’est la mission, l’annonce de l’Evangile : « leur cloître, c’est le monde ».

Quel monde ? Un monde où les rapports humains devenaient rapports d’argent compromettant la fraternité entre les hommes. Il était urgent d’annoncer l’insondable humanité de Dieu. En sa pauvreté, le messager de l’Evangile appelle et conduit à la communion fraternelle et tout spécialement avec les plus déshérités.

En cette année de l’Appel pour le diocèse de Nantes, que cherchons-nous avant tout ? A marcher à la suite du Christ. L’attente et la souffrance du peuple de Dieu par rapport au manque de prêtres oriente notre réflexion et notre prière, mais en situant cette vocation spécifique de prêtre au cœur du mystère de l’Eglise tout entière appelée. En parlant du prêtre, nous parlons aussi de nous tous, dans la diversité et la complémentarité de nos vocations. J’ai relu ce beau passage de l’Exhortation apostolique du Pape Jean-Paul II sur la Vie consacrée (25 mars 1996) « Quiconque est régénéré dans le Christ – c’est-à-dire tout baptisé – est appelé à vivre, par la force qui vient  du don de l’Esprit, la chasteté correspondant à son état de vie, l’obéissance à Dieu et à l’Eglise, un détachement raisonnable des biens matériels, parce que tous sont appelés à la sainteté qui réside dans la perfection de la charit酠». « Mais, ajoute le Pape Jean-Paul II, le baptême ne comporte pas par lui-même l’appel au célibat ou à la virginité, le renoncement à la possession des biens, l’obéissance à un supérieur, caractéristiques des conseils évangéliques professés par les religieux ». Il y a une manière trop simplificatrice d’opposer les commandements aux conseils évangéliques. Les religieux prennent un chemin particulier pour tendre vers un but commun à tous les disciples du Christ. Ils ont beaucoup à apporter à leurs frères et sœurs dans la foi comme aussi ils ont beaucoup à recevoir d’eux. « Le monde ne peut être transfiguré et offert à Dieu sans l’esprit des béatitudes ». Dans notre marche commune sur les traces du Christ, « la vie consacrée constitue en vérité une mémoire vivante du mode d’existence et d’action de Jésus, comme Verbe incarné par rapport à son Père et à ses frères. Elle est tradition vivante de la vie et du message du Sauveur ».

Une vie livrée à l’Amour sans mesure et sans frontières, c’est une vie transfigurée par la Croix.

La première lecture tirée de l’épître aux Galates (cet extraordinaire plaidoyer pour la liberté chrétienne) est comme un acte de foi qui engage toute la vie : « Ce qui compte, dit St Paul, c’est la création nouvelle ». La création est marquée par la Croix du Christ qui, élevé de terre, attire tout à lui. « Je porte dans mon corps, écrit St Paul, la marque des souffrances de Jésus ».

François d’Assise a connu la nuit de la dépossession pour entrer dans cette création nouvelle. En 1224, sur le Mont Alverne, la marque des clous s’est inscrite en ses mains. Tout son être a été saisi par Dieu : désormais il ne s’appartenait plus. Dans la vie de François, la Pâque du Christ offrait toute l’humanité, toute la création à sa véritable libération.

En la Croix du Christ, se réalise la rencontre décisive de l’Evangile et de l’histoire des hommes. Aussi François voulait-il voir renouvelées toute la société, toute la création. Il ne pouvait aller l’annoncer à tous les peuples, alors il a écrit aux  habitants du monde entier : « ce que le Père veut, c’est que  nous soyons tous sauvés par son Fils béni et glorieux ».

Une vie consacrée, c’est une invitation ardemment adressée à tous : « N’ayez pas peur de la vie nouvelle que le Christ vous apporte » car « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son Unique ». La contemplation du Crucifié Ressuscité est une source d’inspiration pour toutes les vocations. Comme l’a écrit le Pape Jean-Paul II : « Par le don fondamental de l’Esprit, elle est à l’origine de tous les dons et  en particulier du don de la vie consacrée ».

Emprunter les mêmes chemins que François en imitant la charité, la générosité de son cœur d’apôtre.

Nul n’a saisi, comme François d’Assise, le lien étroit, essentiel  qui existe entre la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu et le monde des petits. La Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. Elle est guérison et espoir.

Là où le pauvre, les petits n’ont pas droit de cité, c’est l’Evangile qui est exclu. Là où ils ne sont pas reconnus, c’est la Bonne Nouvelle qui est méconnue. Ceux et celles qui, au  plus profond de leur être blessé crient l’espérance de la création, nous  apprennent à découvrir, à accueillir, à annoncer la démesure de l’amour de Dieu ; amour déconcertant car il déploie sa puissance dans notre fragilité, dans notre faiblesse, celle de nos communautés, celle de l’Eglise.  François était saisi par un tel amour. Il voulait que ses frères en témoignent fidèlement. Quand il a senti que son projet pouvait être altéré, il a souffert et tremblé. Dépossession radicale que de renoncer à une fraternité rêvée et de consentir à lOeuvre de Dieu, telle qu’il la veut, par les chemins qu’il veut. C’est avec un cœur de pauvre que François a chanté le Cantique des créatures. Face à un monde mercantile régi par l’intérêt, il a proclamé le prix infini de tout être. Dans le cœur et les mains des pauvres, la création devient ce pour quoi Dieu la veut : la terre des vivants.

Ecoutons encore ce qui est dit dans l’Exhortation apostolique sur la vie consacrée : « Les communautés de vie consacrée sont envoyées pour annoncer par le témoignage de leur vie la valeur de la fraternité chrétienne et la force transformante de la Bonne Nouvelle qui fait reconnaître chacun comme enfant de Dieu et pousse à l’amour offert envers tous et spécialement envers les plus humbles ».

Les communautés, fussent-elles petites et fragiles, sont des lieux d’espérance. Les pauvres ne s’y trompent pas. Ils attendent que nous leur partagions ce qui nous fait vivre et que nous recevions avec eux et par eux un incessant appel à espérer.

Avec François d’Assise, vivons la passion de l’Eglise pour l’Evangile : nous en portons la plénitude dans nos limites.

En cette année de l’Appel, la prière que je vous ai confiée est pour moi étroitement reliée à celle de Saint François qui concluait ainsi la lettre 3 :

« Dieu Tout Puissant, Eternel, Juste et Bon, par nous-mêmes nous ne sommes que néant et pauvreté, mais Toi, à cause de Toi-même, donne-nous d’agir toujours selon ta volonté, telle que nous la connaissons, et vouloir toujours ce qui te plaît ; ainsi nous deviendrons capables, intérieurement purifiés, illuminés et embrasés par le feu du Saint Esprit, de suivre les traces de ton Fils ».

regles200.jpgLa prière universelle était variée à l'image des familles religieuses présentes dans le diocèse, et au cours de la procession des offrandes, chaque institut est venu présenter sa Règle de vie. La prière litanique ci-dessous, composée pour la circonstance par les Clarisses, accompagnait cette démarche...

Avec Marie, mère du Christ, louons le Seigneur ;
Avec les apôtres et les évangélistes, louons le Seigneur ;
Avec Paul, serviteur de la Parole, louons le Seigneur.

Avec François et ses Frères, louons le Seigneur ;
Avec Claire et ses Soeurs, louons le Seigneur ;
Avec Delphine et Elzéar et les Fraternités franciscaines, louons le Seigneur.

Avec Marie de la Passion et les Franciscaines Missionnaires de Marie...
Avec Marie-Thérèse de la Croix et les Soeurs de Chantenay...
Avec les Franciscaines de la Présentation de Marie et les Soeurs de Saint-François...

Avec les artisans de paix...
Avec tous ceux qui s'émerveillent devant la nature et veulent la protéger...
Avec tous les amis de François d'Assise...

Avec Elie le prophète et les Frères Carmes...
Avec Thérèse d'Avila, les Carmélites et le Carmel apostolique...
Avec Louis et Zélie Martin et toute la famille du Carmel...

Avec Benoît, Bernard et les Cisterciens...
Avec Jeanne de Chantal et les Visitandines...
Avec les moines, les moniales et tous les chercheurs de Dieu...

Avec Ignace de Loyola et les Jésuites...
Avec le Père de Clorivière, Adélaïde de Cicé et les Filles du Coeur-de-Marie...
Avec le Père de la Chevasnerie et les Servantes de l'Agneau...

Avec Catherine de Francheville et les Soeurs de la Retraite...
Avec Marie-Madeleine Victoire de Bengy et Fidèles Compagnes de Jésus...
Avec tous les disciples d'Ignace...

Avec Louis-Marie Grignon de Monfort et les Pères Monfortains...
Avec Mgr de Marion Brésillac et les Pères des Missions africaines...
Avec tous ceux qui sont au service de la mission...

Avec Jean-Baptiste de la Salle et les Frères des Ecoles chrétiennes...
Avec Jean-Marie de la Mennais et les Frères de Ploërmel...
Avec Gabriel Deshayes et les Frères de Saint-Gabriel...

Avec sainte Ursule, Angèle Mérici et les Ursulines...
Avec Louis-Marie Baudouin et les Ursulines de Chavagne...
Avec Marie-Louise Trichet et les Soeurs de la Sagesse...

Avec Michelle Guillaume et les Soeurs de Saint-Gildas...
Avec Louis Chauvet et les Soeurs de Saint-Paul de Chartres...
Avec tous les enseignants, les catéchistes et les éducateurs...

Avec saint Jean de Dieu et ses Frères hospitaliers...
Avec saint Augustin, Mère Saint-Victoire et Soeurs augustines...
Avec Jeanne Jugan et les Petites Soeurs des Pauvres...

Avec Jeanne Delanoue et les Soeurs Servantes des pauvres...
Avec Marie Moreau et les Soeurs de la Pommeray
Avec Maurice Catroux, Rose Giet et les Soeurs de la Salle de Vihiers...

Avec Jean Eudes et les Soeurs de Notre-Dame de charité...
Avec Jean-Marie Laurent, Virginie Liénard et Soeurs de la Sainte-Famille de Grillaud...
Avec Charles Foyer et Soeurs de Sainte-Marie de Torfou...

Avec les témoins de Dieu auprès des handicapés, des malades et des mourants...
Avec tous ceux qui visitent les vieillards, les prisonniers...
Avec tous les témoins de l'Evangile...

Avec les communautés nouvelles...
Avec les couples et leurs familles...
Avec tous les baptisés responsables de l'appel...

 


Date de création : 09/03/2009 @ 15:46
Dernière modification : 24/08/2010 @ 10:28
Catégorie : Frères - 1209-2009 8e centenaire
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